Un étudiant en médecine sur trois veut travailler dans une clinique

Publié le : 23 mars 20216 mins de lecture

Une enquête nationale en ligne sur les futurs médecins a été menée en 2018 pour le compte de l’Association nationale des médecins de l’assurance maladie obligatoire (KBV). Le suivi professionnel publié présente les perspectives des études médicales et de la future profession médicale. Un point central de cette démarche est l’analyse de l’endroit exact où les étudiants en médecine humaine aimeraient travailler – est-ce le désir de travailler dans la branche ? Où est-il plus intéressant de travailler dans une clinique ? Et quels sont les endroits qui conviennent aux futurs médecins ?

Le désir d’installation des futurs médecins est faible

Le suivi de carrière montre que la volonté de s’installer n’a pas augmenté davantage par rapport à 2010. Néanmoins, les étudiants en médecine ont jugé plus attrayante la possibilité de s’installer en tant que médecin généraliste.

Combien d’étudiants en médecine s’installeraient ?

Les résultats de 2010 par rapport à 2018 montrent donc des écarts. Seuls 4,1 % ont déclaré en 2010 qu’ils voulaient travailler dans un cabinet individuel. En 2018, le chiffre n’était supérieur que de 0,6 %. Il est toutefois intéressant de noter qu’en 2018, davantage d’étudiants en médecine peuvent s’imaginer travailler dans un cabinet de groupe ou similaire. En 2010, un peu moins de 40 % des personnes interrogées pouvaient s’imaginer le faire et huit ans plus tard, un peu plus de la moitié des personnes interrogées pouvaient s’imaginer le faire.

Cependant, il faut également tenir compte des différences entre les femmes et les hommes – plus de deux fois de participants masculins pourraient imaginer travailler dans un seul cabinet (7,5 %) que de femmes (3 %).

En outre, les étudiantes travailleraient de plus en plus dans un cabinet commun (55,4 %). En revanche, 42% des étudiants en médecine de sexe masculin pourraient l’imaginer. En outre, la moitié des hommes considèrent les deux options comme réalistes, alors que seulement 42% environ des femmes les considèrent comme telles.

Qu’est-ce qui limite les intérêts dans une succursale ?

Bien entendu, il faut tenir compte du fait qu’une volonté de s’installer n’entraîne pas nécessairement une installation ultérieure. Les chiffres montrent que le travail dans un cabinet individuel est relativement impopulaire.

L’une des principales raisons en est l’implication d’un risque financier que l’on préfère éviter. En outre, un autre frein à l’établissement est la crainte de devoir faire face à trop de bureaucratie ou d’activités non médicales.

Il n’est donc pas surprenant que 96 des personnes interrogées souhaitent bénéficier d’une aide pour faire face aux exigences bureaucratiques avant d’ouvrir ou de reprendre un cabinet. Ces deux préoccupations représentent les deux positions de tête, c’est pourquoi une succursale serait hors de question.

Désir de travailler dans un hôpital

Les résultats en 2018 concernant le désir de travailler dans un hôpital sont relativement inchangés par rapport à 2010, car trois quarts des futurs médecins pourraient encore imaginer travailler dans un hôpital. Contrairement à 2010, ce chiffre n’est qu’inférieur de 3 %.

Des points de vue spécifiques sur le travail hospitalier devraient également être disponibles, car il existe parfois une expérience du travail hospitalier (dans le cadre d’une année pratique, par exemple).

Néanmoins, les répondants citent de nombreuses raisons qui s’opposent à l’emploi dans les hôpitaux. 78.2% des participants considèrent l’hôpital comme un lieu de forte concentration et de charge de travail. Il s’agit, par exemple, des heures supplémentaires non rémunérées, de l’économie et des services du week-end, qui découragent les futurs médecins. En 2010, ce chiffre était encore de 63,1 %.

La deuxième raison qui s’oppose à l’emploi dans la clinique est la mauvaise compatibilité entre la famille et la carrière, avec 63,3 %. En troisième position, le peu de temps passé à traiter les patients (61,2 %), suivi du peu de temps libre. Ces résultats sont alarmants dans la mesure où, depuis 2010, les préoccupations concernant la charge de travail, la bureaucratie et la culture de gestion n’ont pas diminué, mais ont stagné, voire se sont généralisées.

Quels sont les lieux de travail qui conviennent aux futurs médecins ?

Les régions dans lesquelles les futurs médecins aimeraient travailler sont particulièrement importantes au regard de la répartition inégale des médecins en Allemagne. Les régions rurales ont toujours besoin de médecins. Il convient de mentionner que la plupart des étudiants en médecine en Allemagne veulent toujours vivre et travailler en Allemagne.

Des différences peuvent certainement être constatées entre les étudiants d’Allemagne du Sud, d’Allemagne de l’Ouest, d’Allemagne de l’Est et des villes-États. Le désir de travailler dans leur région d’origine parmi les étudiants vivant dans les villes-états est de 88%.

En Allemagne de l’Ouest, la majorité des étudiants souhaitent travailler dans leur État d’origine (91,2 %). En revanche, seuls 72 % des étudiants d’Allemagne de l’Est souhaitent continuer à travailler dans leur région d’origine.

Néanmoins, les étudiants est-allemands préfèrent travailler dans leur État fédéral d’origine plutôt que de se rendre dans d’autres États fédéraux ou à l’étranger. Avec 38,7 %, ce chiffre est le plus faible parmi les étudiants des autres régions ; les étudiants des villes-États sont les plus susceptibles d’imaginer travailler comme médecin à l’étranger (52,3 %).

Selon le Berufsmonitor, la raison pourrait en être la socialisation métropolitaine et le fait de grandir dans la diversité, l’hétérogénéité et des possibilités apparemment illimitées, de sorte que la flexibilité pourrait éventuellement encourager le désir de partir à l’étranger.

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